L’histoire de la chevalière, également appelée anneau sigillaire ou bague sceau remonte à des milliers d’années. Elle se présente sous la forme d’une bague à large chaton sur laquelle sont gravées des initiales ou des armoiries. Ainsi, on a retrouvé des chevalières dans les tombes des pharaons et autres hauts dignitaires de l’Egypte ancienne. Uniques, elles portaient alors des symboles liés à la nature et aux dieux.
Vers le 6e siècle avant JC, la chevalière affichait, chez les Grecs et les Romains notamment, des symboles de pouvoir. Au Moyen-Age, femmes et hommes en portaient. Elle permettait de « signer » d’un sceau de cire un document officiel. Elle marquait alors l’autorité de celui qui la portait.
Avec l’alphabétisation de la société, la chevalière a peu à peu perdu de son utilité. Elle a alors adopté une image symbolique et identitaire.
Portée aussi bien par les femmes que par les hommes, la chevalière répond à des codes diffèrent selon le pays, le sexe et l’époque. En Angleterre, la chevalière se porte généralement à l’auriculaire gauche. En France, elle se porte à un doigt différent selon la place dans la fratrie en raison des règles de la noblesse.
Oubliée pendant quelques temps, la chevalière s’est de nouveau imposée au début du XVIIIème siècle. Son large plateau s’enrichi, petit à petit, avec des pierres précieuses ou encore de l’émail.
Aujourd’hui, elle peut se porter pour des raisons symboliques ou purement esthétique, mais elle marque toujours un style affirmé.